Nicolas nous conte son aventure à la Rochelle.

Après douze semaines d’entraînements passés en terre biterroise, j’arrive à la rochelle et ces célèbres deux tours.
Sous un temps ensoleillé mais venteux, nous attaquons les premiers kilomètres à 9h00. Les sensations sont bonnes et je me cale sur un rythme de 4’45 / 4’50 au km. La découverte de cette ambiance particulière, le public, les bandas, les ravitaillements copieux font que les 18 km sont avalés sans que je m’en aperçoive. Etant parti complètement de l’arrière de la course, je ne rattrape  le lièvre courant le marathon en 3H30  qu’au 21ème km, soit la première boucle. Installé confortablement dans un groupe d’une cinquantaine de personnes, je poursuis mes efforts sans trop me poser de question jusqu’au 32ème km. A partir de là, les choses sérieuses commencent et les premières courbatures sur le haut des cuisses apparaissent.
Tout le monde m’avait évoqué le mur physique des 35km, je pensais pourtant y échapper, mais non je le prend de plein fouet. Je commence à voir des gens me doublaient et ma vitesse se réduire kilomètre après kilomètre. Je ne lâche rien mentalement et je me dis que si je m’arrête, j’explose. Je termine le dernier km en 6 minutes. La ligne d’arrivée est une délivrance pour mes cuisses. Je clôture ce premier marathon en 3h32 avec déjà l’idée d’y retourner l’année prochaine.
Je termine au final 1540ème sur 6000 mais l’essentiel était ailleurs.

Félicitations Nicolas et belle performance !