Marathon de Barcelonne

Résumé de mon aventure barcelonaise

Mon premier objectif de l’année était le marathon de Barcelone, premier marathon pour ma part qui plus est.

La semaine précédant l’épreuve m’a semblé  interminable, impossible de rester en place entre la peur et l’excitation. 

Le jeudi a été horrible, toute la journée à me questionner si j’étais prêt, comment j’allai gérer, mais après des mots de soutien des copains j’étais rassuré.

Vendredi tout allait bien, je savais que j’avais tout mis en place pour que ça se passe bien. 

Samedi je ne tenais plus en place, Sebastien et Pauline m’accompagnent à Barcelone et on passe la journée ensemble à flâner dans le parc expo et les rues de la ville. Le soir, bien entendu impossible de dormir, j’avais beaucoup trop envie d’y être.

Dimanche matin, réveil de bonne heure et une seule envie, courir.

Il fait beau, pas de vent, un temps idéal!

Je vais retrouver mes partenaires d’entraînements du Tam, dont Mike avec qui on avait prévu de courir ensemble. Les supporters sont là et me gonflent à bloc!

8h on entre dans le sas, 3h45/4h. Objectif passer sous les 4h et plus je me rapproche des 3h45 plus je suis satisfait. 8h30 le départ est donné pour les élites et tous les sas avancent petit à petit. 8h45 on se retrouve sous l’arche et c’est à nous de partir.

Grosse foule les premiers pas sont lents et je dis à Mike de bien rester derrière moi pour trouver notre rythme et doubler les coureurs plus lents. Au bout de 2km on arrive à trouver notre rythme et on est moins gênés pour avancer. On se gère et on rattrape petit à petit les meneurs d’allure 3h45, tout va bien jusqu’au 15eme. Petite douleur à ma sciatique mais j’y suis habitué et j’essaie de l’oublier. 

15eme km, les jambes raidissent et ça m’inquiète, je me pose des questions mais rapidement me remotive et essaie de ne pas y penser. 

Au semi on est juste derrière les meneurs d’allure et on les tient, on a 2 minutes d’avance sur le temps des 3h45. 

25eme km les jambes craquent, je garde mon rythme mais seulement grâce à la tête. Je lache un peu de temps et au 30eme j’ai une minute de retard sur les 3h45, je serre les dents et essaie de maintenir un rythme correct. 34eme, le fameux mur, Mike va bien et continue seul en comptant les kms. 

Je m’accroche mais je perds du temps, au ravito du 35eme je m’arrête 1 min pour bien m’hydrater et faire passer un point de côté très gênant. Je repars, à partir de là énormément de monde au bord de la route pour nous encourager, et heureusement car je ne cours plus qu’avec la tête, je dois à nouveau m’arrêter au 38eme pour ce point de côté. Seb et Pauline sont la et me remotivent! Je repars la tête tient encore, il en reste 4 c’est fini! Je me répète que j’ai pas fait tout ça pour rien, je repense à tous les encouragements des copains du club.

 40eme, la statut de Christophe Colomb et surtout les deux derniers en côte. Je serre les dents, je débranche le cerveau et ce sont les tripes qui prennent le relais, je relance, en côte j’accélère je double du monde, Seb et Pauline sont sur le bord et m’accompagne en m’encourageant. Je sais que c’est fini et j’ai l’impression de voler alors que je suis même pas à 11 à l’heure! 

A 400m de l’arrivée je suis submergé par l’émotion, les larmes veulent sortir mais y’a plus d’eau, rien ne sort! 

Je passe enfin la ligne en moins de 3h54 et j’ai du mal à le réaliser! Mais quand on me passe la médaille autour du coup je me dis, je l’ai fait! 

Des litres d’eau, des fruits et un massage plus tard, je retrouve mes supers supporters, un grand merci à eux!

Bon, vous connaissez la suite, des bières et des bons repas de gros pour se faire du bien au corps et à la tête!

Un grand merci aux copains du club, mais aussi à ceux du TAM et surtout au coach Marcel, car il y a un an quand je suis arrivé au club je n’aurai jamais pensé être capable de faire un marathon.

Le mot de la fin pour notre Kéké car encore une fois à cause de moi, tu vas te faire brancher!toutes les vidéos