Le récit de Nicolas Alcojor sur le marathon de Paris :

Récit de mon premier marathon ( désormais je ne suis plus vierge !! )
Partis à 8 ( moi et 7 collègues ), nous sommes arrivés le samedi matin.
Après avoir posé les valises à l’appartement direction le salon du Running pour le retrait des dossards. Programme => repas « Italien », lèche vitrines devant les différents stands (Asics, Mizuno, Garmin ……… ) et retrait des dossards. Résultat des courses, des jambes lourdes en fin de journée ( idéal pour le lendemain ). Après un dernier repas ( devinez … ) « Italien »  couché à 21h00 pour être en forme.
Dimanche matin 09h00, soleil et déjà 15°C, arrivé sur les Champs Elysées pour déposer le pactage aux consignes ( c’était super bien organisé , classement suivant n° de dossard , on pourrais presque s’en inspirer pour le tri de Béziers )
Départ de mon sas ( celui des 4h00 ) 9h40 mais en réalité parti vers 10h00
Le premier semi à été le semi le plus rapide que j’ai connu. C’est passé à 2000 à l’heure. Bonne jambes, soleil, monuments parisien , bandas, percussion et plein de spectateur très bruyants, en somme, le pied. Pour l’anecdote j’ai mis 10 bornes à comprendre que les gens qui criait « allez nicolas » s’adressaient à moi ( j’avais pas vu que sur le dossard il y avait mon prénom !! )nico
Les 10 km suivant j’ai géré mon effort pour maintenir mon allure mais pas de soucis particuliers
Au 30 éme les jambes ont commencés à se durcir. J’ai commencer à comprendre que « le marathon commence au 30éme kilomètre ». La douleur et le contraction des jambes montait progressivement. A 5 km de l’arrivée mon cerveau a commencer à réagir bizarrement. Là, non seulement les jambes était dures mais l’ensemble du corps devenait douloureux ( jambes évidement, abdomen, épaules, nuque, tout me faisait mal ). Et c’est là que heureusement j’ai réussi à me parler à moi même (j’étais pas toujours d’accord d’ailleurs).

nico2Ça a été les 5 km les plus long de ma vie, a regarder la montre tous les 200 m et à ce dire «  putain, ça fait que 200m », un ENFER et je pèse mes mots et enfin l’Arrivée=> le soulagement, un peu de fierté mais surtout une grande émotion d’avoir triomphé de soi même.
La suite, un grand classique du genre, 30 minutes de réanimations, un litre de bière, une douche et un gros repas à base de charcutaille, canard, patates et des grands verres de mole.
Pour résumé cette expérience : Au bout et inoubliable
Nicolas Alcojor

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