Marathon de Lausanne 26/10/2014 (enfin le 10 km pour moi !)

Partie au départ pour accompagner Philippe au marathon de Lausanne (avec Dominique et quelques membres du TAM), je me suis inscrite sur le 10 km avec l’idée d’améliorer si possible mon record sur la distance (45 min et des poussières datant d’une quinzaine d’années, je rappelle que j’ai repris la course à pieds depuis 2 ans environ, reprenant peu à peu mes marques, avec une dernière « perf » à 48 :59 à Béziers en mars). Plan d’entrainement concocté spécialement en vue de l’objectif et suivi scrupuleusement depuis mi septembre (et pourtant, il est redoutable pour mes pauvres jambes !)
Quelques jours avant l’échéance, Philippe blessé troquera finalement son dossard du marathon pour le 10km avec le même temps d’engagement que moi. Chic, j’aurai donc un lièvre !
Je douterai jusqu’au dernier moment de ma capacité à le faire, surtout que la course a de quoi impressionner : plus de 5000 participants (j’ai plutôt l’habitude des courses de campagne moi !) départ par blocs de 1000 en fonction du temps donné lors de l’engagement. L’organisation et millimétrée, rien à dire (excepté la pasta party du samedi soir, qui obligera les marathoniens et semi-marathoniens à retourner manger après coup).
Nous partons donc dans le 1er bloc (6 blocs de 1000 départ toutes les 3 min….) et nous nous retrouvons donc dans les derniers du premier bloc. Le temps est frais mais magnifique (l’idéal pour une perf !), le parcours n’est pas vraiment plat (mais une grosse descente au deuxième km donc un profil finalement globalement plutôt descendant). Nous prenons de l’avance sur les prévisions dans les 2 premiers km, que nous perdrons par la suite (et oui, je suis pas loin de flancher entre le 6 et le 7 ème km, heureusement le lièvre veille et m’encourage !). Je retrouverai mon énergie et mes temps par la suite pour finir en un interminable sprint d’un km (ben oui, l’organisation a eu la bonne idée de placer les 500 derniers mètres plusieurs arches gonflables, fausse joie : ce n’est pas encore l’arrivée !) Ma montre m’indique 3:57 sur le dernier kil (là je m’épate moi même !).

Résultat :

44 :17 ce qui est inespéré pour moi.
694è / 5500 environ au scratch
22è /915 dans la catégorie Femme 30-39
69/ 2689 Femmes

Il faut dire que le « lièvre » a été particulièrement performant : des directives tout le long, à tel point que plusieurs coureurs sont restés avec nous pour profiter des conseils de l’expert et certains même sont venus le remercier à la fin (bon on les a semé dans le dernier kil, faut pas pousser quand même ). Merci à toi, coach !
Maintenant place à la trêve hivernale en cap (un peu ras le bol du fractionné qui donne envie de vomir), je vais courir tranquillement pour le plaisir, en attendant de trouver mon prochain défi.

Et j’ai ramené plein de chocolat, miam !