Voici le récit con de David con en repérage à Toulouse con pour la saison prochaine con.Mais également de Laurent qui comme David se testait sur du  » un petit peu plus long » que d’habitude. Ils sont plein de courage mais surtout des qualités de reporters pro !!!!

En direct de Toulouse, ils vont con courir pour le con court..heu le goncourt

davidlaurent

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Début septembre je réfléchis à la prochaine saison et mes objectifs après cette première saison de triathlon.
Motivé par ma saison et toutes les belles courses de nos camarades du club je décide de me lancer sur le marathon de Barcelone et de participer au triathlon L de Salou avec les chameaux. Des distances longues pour moi qui n’ai fait que du S cette année et qui n’ai que 6 mois d’entraînement mais vu la dynamique et l’engouement dans le club je vais tout mettre en œuvre pour réaliser ces objectifs.
Je décide donc de m’aligner sur le semi-marathon de Toulouse pour découvrir des distances plus longues. Pas de préparation spécifique prévue j’augmente simplement mes distances d’entraînement course à pied et, plus l’échéance se rapproche plus j’appréhende.
Samedi je vais retirer mon dossard sur le village marathon placé sur la place du capitole, et là…. gros stress… Le soir impossible de dormir je me réveille toutes les heures, bref une super nuit avant l’épreuve.
Départ de la course a 8h40, j’arrive sur les lieux à 7h30 je suis dans un état pitoyable, je stresse, je sais pas du tout ce qui m’attend…
Départ donné, je décide de partir de loin et de voir ce qui se passe, les deux premiers km sont un vrai slalom je double beaucoup et le rythme est lent, ce qui au final me sera bénéfique je pense, plus de 11 minutes pour les boucler.
À partir de là, des espaces se créent et je peux prendre mon allure, j’essaie de ne pas regarder la montre et de le faire au ressenti pour tenir la distance, je prends un rythme de 5′ au km et me sens bien, je double du monde sans arrêt ce qui me fait du bien au moral.
Je fini les 10 premiers km sans fatigue et j’arrive à tenir un rythme assez constant, j’irai même plus vite dans la seconde partie de la course. Au 19eme km je sens la fin de course arriver mais aussi un peu de fatigue et un point de côté, je serre les dents et garde mon allure, ça passe au 20eme.
La fin de course se rapproche et de plus en plus de personnes sont sur le bord de la route pour encourager, je passe finalement la ligne avec au chrono 1h47, le temps réel sera de 1h46m12s ce qui me satisfait pleinement car je ne visais rien de concret si ce n’est de finir dans de bonnes conditions.
Contrat rempli, je suis vraiment content de ma course pour un premier semi, mais tout cela sera à confirmer aux 20km de Montpellier dans un mois avant d’attaquer la préparation marathon.
Merci à tous les bénévoles sur la course avec chaque fois un mot gentil ainsi qu’aux spectateurs!image3

David
ET Laurent sur le marathon:

Marathon de Toulouse… et paf dans le mur…

Bonjour à tous,

Au lendemain du marathon de Toulouse, j’aurai pu vous proposer un compte rendu traditionnel décrivant la magnifique ambiance de la course, le beau soleil toulousain, la qualité du parcours, mais je préfère vous parler d’un mur. J’imagine, vos mines songeuses à la lecture de ces premiers mots. Mais de quoi va-t-il bien nous parler ?

Je pourrai vous parler d’un ouvrage de maçonnerie composé de brique, d’un mur porteur, d’un mur de refend, d’un mur formé par des joueurs de foot, d’un mur de réseau social ou encore des murs d’incompréhension qui parfois se dressent entre sponsor et club…

Mais, non ! Rien de tout ça, car le mien ressemble plus à un mur de lamentations… mes lamentations. Celles qui insidieusement se pointent aux alentours du 30ème km quand vous êtes sereins, sûrs de votre force, calés sur votre objectif. Au moment où, vous le super héro, regardez avec incompréhension les autres coureurs exploser les uns après les autres.

Ha ! Ca y est vous me suivez ! Vous m’avez bien compris, mon mur à moi, c’est le mur du Marathon. Un mur haut, très haut… tellement haut que j’ai cru me retrouver porte de Brandebourg, essayant de casser le mur de Berlin avec une petite cuillère.

A ce moment précis de la lecture de ce récit vous devez sûrement vous imaginer que j’ai pris le mur de……. Toulouse… (ouf, je m’en souviens) en pleine tête et que je ferai mieux de me murer dans le silence. Vous avez raison, chers amis triathlètes de penser de la sorte mais laisser moi encore une chance de vous captiver avec mes aventures. 5:05/km, estimation à l’arrivée aux alentours de 3h35 – 3h38, une belle promenade toulousaine, qui vous mêne des bords de la Garonne au canal du midi et vous fait profiter de l’architecture de la ville rose…. et là au 32ème km…. PAF, DANS LE MUR. laurent2toulouse_laurent