Hivernale des Templiers 2017

Un petit retour sur l’événement du week-end avec l’hivernale des templiers, ou l’on essaye de vaincre et aimer le Larzac, pays d’espace et de liberté. Cette année il fallait une bonne grosse dose de mental pour oser affronter les Grands Causses. Nous avions un représentant de la Chamellerie sur le terrain enneigé avec un départ avec -3.5° pour le Marathon de l’orchis, un Trail de 36km avec 1800m D+.

Bravo David c’est dans ces moments de dépassement qu’on voit les vrais guerriers, pas besoin que quelqu’un croit en toi, tu nous as prouvé cette saison que t’était dingueeeeeeeeeeeeee.

Son retour en quelques mots :

Dernière course d’une saison bien remplie, direction Roquefort en Aveyron pour le marathon de l’orchis 35km et 1800m D+.

Départ à 9h, j’arrive sur place à 8h15 et surtout -3,5 degrés… je commence à me demander ça que je fais là. Je croise un ancien collègue de boulot qui fait de l’ultra et qui est venu là en mode détente. On discute un peu et décide de partir ensemble, je resterai avec lui jusqu’à mon explosion!

On part dans la moitié du paquet à un rythme souple pour se réchauffer tranquillement, la température monte bien et je ne souffre plus du froid.

Après 1km de descente sur bitume, on attaque une petite montée suivie d’un sentier plat avec quelques relances, je m’adapte à son rythme qui me convient bien et on double pas mal de coureurs. La première difficulté arrive et on se retrouve rapidement bloqué sur un monotrace, c’est verglacé et extrêmement glissant, il faut prendre son mal en patience. On arrive sur le plateau, c’est tout blanc et un vent glacial souffle, c’est dur pour les corps… on relance bien et double encore, aux abords de la première descente technique gros bouchon, 5 minutes arrêté, le début de la descente est très glissant, beaucoup de chutes, ce passage effectué on se retrouve sur une piste et ça court facilement. On retrouve un monotrace en descente, ça glisse encore, je me retrouve bloqué derrière un couple et je n’arrive pas à les doubler. En sortie de ce monotrace, on récupère l’ancienne voie ferrée sur 1km jusqu’au premier ravito.

Je retrouve Seb, il quitte le ravito quand j’y arrive. Un coca, un balisto et 4 bretzels, je repars.

Descente sur bitume, j’accélère, je me sens bien et continue de doubler dans la montée qui suit jusqu’à 500m du sommet où je rattrape un groupe impossible à doubler. On sort du bois pour se retrouver sur le plateau, et je retrouve ce vent glacial. Je vois au loin mon collègue et décide d’accélérer pour le rattraper, le plateau se termine et une descente sur bitume d’un km nous amène au second ravito, 20eme km.

Remplissage de gourde, 2 tartines de pâté, 4 tucs, un balisto plus tard, on repart pas le temps de se reposer.

On attaque une longue montée dans laquelle on double encore pas mal de monde, mais arrivé sur le plateau je suis obligé de le laisser partir, le vent glacial et le dévers du parcours ne me permettent pas de courir comme je voudrais, un monotrace en descente suivi d’une montée très technique mais surtout glissante me permettent de rattraper un groupe et je retrouve Seb mais il repart aussitôt revenu sur un plateau, 25eme km je commence à être dans le dur… les messages des copains m’aident beaucoup à tenir le choc, au 28eme un grosse descente alternant verglas et boue nous attend, c’est dur pour les jambes qui fatiguent, et j’ai beaucoup de mal à relancer sur le plat ensuite.

Au 31eme, une nouvelle montée nous attend et les jambes reviennent je regagne des places, 2km plus tard un monotrace descendant verglacé finit de me casser les jambes… mais à la sortie de ce sentier, Roquefort, je sais que c’est fini.

Dernière surprise des organisateur a 34,8km une belle petite montée jusqu’à la ligne d’arrivée!!

Au final, 35,2km 1800m de D+, 5h03, je suis satisfait de moi.

Un parcours super sympa mais éprouvant surtout dans ces conditions.

Maintenant place au repos et reprise de la compétition à Bizes au mois de janvier.

David