Petit retour sur la Black Race en compagnie d’Olivier IBANES, merci pour son petit texte :

Salut,

Comme promis mon petit résumé.

Je décidais de me tester sur la Black Mountain au départ de St-Amans-Soult sur le 33km. Course que je savais exigeante en plus des conditions de la semaine. Je m’attendais à un terrain bien boueux. Je n’allais pas être déçu…

Départ 8h, le peloton de 600 participants s’étale rapidement et dès 1.5km, on attaque la 1ere montée. Je prends mon rythme de croisière en doublant quand je le peux. Au bout de 2km on bascule dans la descente, je décide de me faire plaisir et là commence le début des problèmes : j’ai de grosses douleurs sur le devant des cuisses. Je me dis que la journée va être longue.

Ce circuit comporte de rares parties roulantes pour récupérer mais beaucoup de montées « droit dans la pente », impossible de courir, les mains sur les cuisses pour pousser !

Au bout de 9km on avait déjà fait 900m de dénivelé positif ! Je gardais malgré tout le rythme en montée mais les descentes étaient un supplice pour mes cuisses. A partir de 1000m, en plus de la boue la neige était là et cela n’arrangeais pas les appuis. J’ai été dans le dur sur la dernière montée de 200m de dénivelé avant le sommet. Sortie des bois des crampes aux mollets m’oblige à m’arrêter pour essayer de m’étirer. On était au 24eme km, plus de côtes, l’antenne était proche. Je pensais que le plus dur était passé. A partir de là, cela fut pour moi un enfer car impossible de courir ! La descente fut très technique car faite d’un mélange de boue et de neige avec des ravines et d’ornières. Chaque appui glissant accentué la douleur de mes crampes. Et avec de belles gamelles en prime. Je vu alors me passer un trop grand nombre de concurrents !!!

Au final je fini péniblement ces 33km et 2000m de dénivelé en 4h17 à la 65^ème place. Heureux d’arrivé mais terriblement agacé de ma course.  A moi d’analyser maintenant pourquoi j’ai eu ces défaillances…

Pour résumé, ce trail est vraiment une jolie course dans les sous-bois avec passage au sommet du Pic de Nore avec une belle organisation (la bière au final était excellente). Mais c’est une course de bûcherons, assez technique qu’il faut aborder avec un minimum de condition physique pour ne pas exploser.

Olivier